Special Parliamentary Committee on Youth Protection “Our Children Also Deserve to Grow Up in Dignity”

Wendake, May 28, 2019 – In response to Premier Legault’s May 17 announcement of the creation of a Special Parliamentary Committee on Youth Protection chaired by Régine Laurent, the Assembly of First Nations Quebec-Labrador (AFNQL) reiterates the importance of including First Nations in any reflection process, including the discussions that will determine the mandate of the Special Parliamentary Committee. It will be essential to address the functioning of Quebec’s youth protection system and its relationship with First Nations, and to review interventions in order to better meet the interests of First Nations children.

“While any decision regarding a child must be made in the best interest and well-being of the child, the over-representation of First Nations children in the child welfare system remains an undeniable and disturbing reality at all stages of intervention,” declared Ghislain Picard, Chief of the AFNQL.

With the introduction of Bill C-92, An Act respecting First Nations, Inuit and Métis children, youth and families, which affirms the rights and jurisdiction of Indigenous peoples with respect to child and family services, the Special Parliamentary Committee cannot proceed without paying particular attention to the challenges and issues faced by First Nations in Quebec. “The AFNQL supports First Nations in the exercise of their right to self-determination. We expect nothing less from the Government of Quebec, which will have to make the decisions that will ensure our full involvement throughout the process,” added Chief Ghislain Picard.

The statistics show a critical and alarming situation. In addition to reviewing the functioning of the Direction de la protection de la jeunesse (youth protection directorate) and the role of the courts, this commission will allow us to highlight the inequalities experienced by First Nations children throughout Quebec.

“The AFNQL demands the appointment of a First Nations co-chair to the Special Parliamentary Committee. In addition, we ask that issues specific to First Nations children be included in the commission’s mandate. Our children also deserve to grow up in dignity,” concluded Chief Ghislain Picard.

A few statistics:

• The rate of reports retained for evaluation among First Nations children in Quebec is 4.4 times higher than among non-Indigenous children.

• First Nations children are 6 times more likely than non-Indigenous children to have their safety or development considered as compromised.

• The rate of First Nations children placed by the Director of Youth Protection is nearly 8 times higher than that of non-Indigenous children.

About the AFNQL

The Assembly of First Nations Quebec-Labrador is the political organization regrouping 43 Chiefs of the First Nations in Quebec and Labrador. Follow us on Twitter @APNQL.

Commission parlementaire spéciale sur la protection de la jeunesse « Nos enfants méritent aussi de grandir dans la dignité »

Wendake, le 28 mai 2019 – En réaction à l’annonce du 17 mai dernier par le premier ministre Legault de la mise sur pied d’une Commission parlementaire spéciale sur la protection de la jeunesse présidée par madame Régine Laurent, l’Assemblée des Premières Nations Québec- Labrador (APNQL) réitère l’importance d’inclure les Premières Nations dans tout processus de réflexion, y compris les discussions qui détermineront le mandat de la Commission parlementaire spéciale. Il sera primordial d’aborder le fonctionnement du système de protection de la jeunesse du Québec et sa relation avec les Premières Nations, et de revoir les interventions dans le but de mieux répondre à l’intérêt des enfants des Premières Nations.

« Bien que toute décision concernant un enfant doive être prise dans son intérêt supérieur et son mieux-être, la surreprésentation des enfants issus des Premières Nations dans le système de la protection de la jeunesse demeure une réalité indéniable et préoccupante, et ce, à tous les stades d’intervention », a déclaré le chef de l’APNQL, Ghislain Picard.

Avec le dépôt du projet de loi fédéral C-92, soit la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, qui affirme les droits et la compétence des peuples autochtones en matière de services à l’enfance et à la famille, la Commission parlementaire spéciale ne peut procéder sans porter une attention particulière aux défis et aux enjeux vécus par les Premières Nations au Québec. « L’APNQL soutient les Premières Nations dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination. Nous n’attendons rien de moins de la part du gouvernement du Québec, qui devra prendre les décisions qui assureront notre pleine implication tout au long du processus », a ajouté le chef Ghislain Picard.

Les statistiques démontrent une situation critique et alarmante. En plus de revoir le fonctionnement de la Direction de la protection de la jeunesse et le rôle des tribunaux, cette Commission nous permettra de mettre en lumière les inégalités que vivent les enfants des Premières Nations sur tout le territoire au Québec.

« L’APNQL exige la nomination d’une personne issue des Premières Nations à la co-présidence de la Commission parlementaire spéciale. De plus, nous demandons que les enjeux spécifiques aux enfants des Premières Nations fassent partie du mandat de la Commission. Nos enfants méritent aussi de grandir dans la dignité », a conclu le chef Ghislain Picard.

Quelques statistiques :

• Le nombre de signalements retenus pour évaluation chez les enfants des Premières Nations au Québec est 4,4 fois plus élevé que chez les allochtones.

• Les enfants des Premières Nations sont 6 fois plus susceptibles que les enfants allochtones de voir leur sécurité ou leur développement jugé compromis.

• Le taux d’enfants des Premières Nations placés par le Directeur de la protection de la jeunesse est près de 8 fois plus élevé que celui des enfants allochtones.

À propos de l’APNQL

L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador est l’organisme politique qui regroupe 43 chefs des Premières Nations au Québec et au Labrador. Suivez l’APNQL sur Twitter @APNQL.