The Legault Government puts its own interests above those of First Nations children: It’s a shame

To the detriment of First Nations children, François Legault’s government prefers to raise a jurisdictional war rather than support First Nations governments that want to put an end to a child protection system, deficient for decades. 

In the name of its jurisdiction, which it claims to be exclusive, the Legault government is challenging in court a federal law that confirms the authority and jurisdiction of First Nations over services to their children and families. 

“I am extremely disappointed, but not surprised, by what I call the shameful decision of the Legault government,” said Ghislain Picard. 

“Defending its so-called jurisdiction is one thing but doing it on the backs of our children is another. This is totally unacceptable. The Legault government is well aware that the current child welfare system does not work for First Nations children. Its own Viens Commission clearly reminded him of this recently. The provincial superiority complex persists and threatens to severely compromise services to our children and our families, as well as the relationship between the province and First Nations. This pride, this feeling of superiority of the province towards the First Nations has a name: colonialism. It is a real shame,” concludes Ghislain Picard. 

The AFNQL rejects Quebec’s arguments related to youth protection. Rather, it is the same narrow- mindedness manifested in another file, when the Attorney General of Quebec stated before the courts that “the Government of Quebec does not recognize the general right to autonomy of First Nations”. This time, however, it is First Nations children who are likely to pay the price. 

“First Nations in Québec will continue to exercise their inherent right as well as their jurisdiction and autonomy in matters that concern them, including youth protection! The provincial system has failed us repeatedly and now, more than ever, our First Nations institutions need to implement a system that will take care of OUR children and families in a culturally-safe environment, regardless of where they live. Our constitutional rights must be respected and the role of both governments is to support us in achieving our Vision”, said Derek B. Montour, President of the First Nations of Quebec and Labrador Health and Social Services (FNQLHSSC). 

Le gouvernement Legault place ses propres intérêts au-dessus de ceux des enfants des Premières Nations : C’est une honte

Au détriment des enfants des Premières Nations, le gouvernement de François Legault préfère soulever une guerre de juridiction plutôt que d’appuyer les gouvernements des Premières Nations qui veulent mettre fin à un régime de protection de la jeunesse déficient depuis des décennies. 

Au nom de sa juridiction qu’il prétend exclusive, le gouvernement Legault conteste devant les tribunaux une loi fédérale qui confirme aux Premières Nations leur autorité et leur compétence en matière de services aux enfants et à leurs familles. 

« Je suis extrêmement déçu, mais non surpris, de la décision que je qualifie de honteuse du gouvernement Legault », affirme Ghislain Picard. 

« Défendre sa prétendue juridiction est une chose, mais le faire sur le dos de nos enfants en est une autre. C’est totalement inacceptable. Le gouvernement Legault sait très bien que le système actuel de protection de la jeunesse ne fonctionne pas pour les enfants des Premières Nations. Sa propre Commission Viens le lui a clairement rappelé récemment. Rien n’y fait, le complexe de supériorité provincial persiste et risque de compromettre sévèrement les services à nos enfants et à nos familles, ainsi que la relation entre la province et les Premières Nations. Cet orgueil, ce sentiment de supériorité de la province envers les Premières Nations porte un nom : le colonialisme. C’est vraiment une honte », conclut Ghislain Picard. 

L’APNQL rejette les arguments du Québec en lien avec la protection de la jeunesse. Il s’agit plutôt ici de la même étroitesse d’esprit manifesté dans un autre dossier, lorsque la procureure générale du Québec affirme devant les tribunaux que « le gouvernement du Québec ne reconnaît pas le droit général à l’autonomie des Premières Nations ». Cette fois, cependant, ce sont les enfants des Premières Nations qui risquent d’en payer le prix… 

« Les Premières Nations au Québec continueront d’exercer leurs droits inhérents ainsi que leur juridiction et leur autonomie dans les domaines qui les concernent, incluant la protection de la jeunesse! Le système provincial nous a échoués à plusieurs reprises et, maintenant plus que jamais, nos institutions des Premières Nations ont besoin de mettre en œuvre un système qui prendra soin de NOS enfants et de nos familles dans un environnement culturellement sécuritaire, peu importe leur lieu de résidence. Nos droits constitutionnels doivent être respectés et le rôle des deux gouvernements est de nous appuyer dans l’atteinte de notre Vision », mentionne Derek B. Montour, président de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL).