Budget fédéral 2021-2022 : Un pas dans la bonne direction

Wendake, le 19 avril 2021 – L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL)  souhaite réagir au dépôt du budget fédéral. L’honorable Chrystia Freeland, vice-première ministre  et ministre des Finances du Canada, a dévoilé aujourd’hui le budget fédéral 2021-2022  intitulé « Une relance axée sur les emplois, la croissance et la résilience ». 

Ce budget, réparti sur cinq ans, prévoit des investissements de plus de 18 milliards de dollars  globalement, afin de réduire davantage les écarts existants entre les peuples autochtones et non  autochtones dans différents domaines : lutte contre la COVID-19, les services de l’éducation, les  services de santé et sociaux, la sécurité, la culture et la relance économique. 

Des investissements substantiels, d’une somme de 6 milliards de dollars, sont également prévus  en matière d’infrastructure dans les communautés autochtones. Le fonds pourra être lié à différents  projets de cette nature, par exemple, des projets d’approvisionnement en eau potable ou en matière  de logement. « Le logement est une grande priorité des chefs des Premières Nations au Québec.  Toute annonce de fonds additionnels destinés à aider nos communautés à construire plus de  logements est évidemment bien accueillie, quand on sait que 10 000 nouvelles unités sont  nécessaires pour combler les besoins », a déclaré le chef de l’APNQL, Ghislain Picard. 

Bien que significatifs, ces investissements demeurent toutefois insuffisants. « Nos chiffres  démontrent clairement que les budgets réguliers sont loin de répondre aux besoins en logement  des Premières Nations. Les nouveaux fonds annoncés arrivent à point, puisque la dernière initiative  fédérale en logement a pris fin le 31 mars dernier. Bien sûr, ça ne comblera pas tous les besoins,  mais ça nous aidera à faire plus, d’autant plus que nos communautés doivent aussi composer avec  une augmentation faramineuse des coûts de construction », selon le chef Lance Haymond. 

« Lorsque l’on travaille à améliorer les conditions de vie par l’investissement dans le logement,  nous contribuons, par la même occasion, à résoudre des enjeux de taille sur d’autres plans, comme  la santé, l’éducation et le développement économique. Par exemple, l’augmentation du parc de  logements contribuera certainement à rendre nos communautés moins vulnérables en cette période  de pandémie », a conclu le chef de l’APNQL, Ghislain Picard.