Sécurité des femmes et des filles des Premières Nations : Le Conseil des femmes élues de l’APNQL tend la main à la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Mme Geneviève Guilbault

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En cette Journée nationale de commémoration des femmes autochtones disparues et assassinées, le Conseil des femmes élues de l’Assemblée des Premières  Nations Québec-Labrador (APNQL), en l’honneur de toutes ces disparues et assassinées, profite de cette journée pour remettre à l’ordre du jour la sécurité des femmes et des filles autochtones. 

« Il y a maintenant cinq ans, nos courageuses femmes de Val-d’Or ont dénoncé des situations  intolérables. Où en sommes-nous aujourd’hui? Nos femmes et nos filles sont-elles plus en sécurité  dans les villes? Sont-elles vraiment plus en sécurité dans nos communautés de Premières Nations  dont les services policiers manquent chroniquement de ressources, ou ont carrément dû fermer  leurs portes? Vers qui nos femmes et nos filles peuvent-elles se tourner quand leur sécurité est  menacée? Mme Guilbault est une jeune femme élue, elle est vice-première ministre et ministre de  la Sécurité publique. Elle peut nous aider à transformer les appels à l’action et les plans d’action  en actions concrètes », affirme la cheffe du Lac Simon, Adrienne Jérôme, porte-parole du Conseil  des femmes élues de l’APNQL. 

« Nous sommes plus de quatre-vingts femmes élues par les membres de nos nations pour siéger  dans nos gouvernements locaux à titre de cheffes ou de conseillères. Toutes ces femmes vivent  dans nos communautés, connaissent à fond l’importante question de la sécurité publique et  partagent régulièrement avec leurs collègues masculins. La sécurité publique n’est pas que la  responsabilité des femmes, mais leur solidarité peut grandement aider à changer les choses.  

Nous comptons inviter la vice-première ministre et sa collègue à la Condition féminine,  Mme Isabelle Charest, à rencontrer les membres de notre conseil sur les enjeux que pose la sécurité  des femmes et des filles des Premières Nations. Nous le ferons sans jamais oublier les disparues.  C’est notre façon de leur rendre hommage », ajoute la conseillère Nadia Robertson, également  porte-parole du Conseil des femmes élues de l’APNQL.